Kalmthout, Kalmtathoux!!!

Je pense que là, mais alors là, c’est vraiment le début de notre aventure. Nous avons dit « au-revoir » à notre dernier membre de notre tribu, Elliotttt. Et après avoir passé quatre jours chez lui, nous pouvons vous dire que lui et ses co-locataires-amis, savent très bien recevoir leurs invités.

– » A tous les vanneurs qui passent dans le coin, et je peux vous dire qu’ils aiment bien vanner, je vous conseille de faire une escale chez lui au numéro « tûûût de la rue « Pouêt-pouêt » à Anderlecht! Vous serez très bien reçu et vous pourrez aussi remplir, vos jerricans et bouteilles! ». Encore merci mon cher Elliotttt.

Avant de partir de chez lui, nous avons compris que la capitale de la Norvège, Oslo, n’était pas si loin de Bruxelles : 1200 kilomètres!… Cela voulait dire qu’en 5 jours nous pouvions y être alors que notre périple est prévu pour au moins 6 mois. Donc, après réflexion, on s’est dit qu’il fallait surtout prendre notre temps pour y aller si nous ne voulions pas être rentré en France pour juin! Ce qui n’était pas le but!

Alors, n’ayant aucune idée de parcours, il fallait au moins étudier, chaque jour de levée de camp, l’étape du lendemain. Et nous avons trouvé la solution!

-« Choisir les endroits selon leur nom pour pouvoir faire un excellent jeu de mot en chapitre de blog! C’est Kalmthout qui a gagné! »

Mais mon excitation du départ s’est modifiée sur la route. En effet, ce fut bien bien bien pourri, ce trajet.

Quel choix prendre avec Simone ?…. Routes express/autoroutes ou routes de campagne?

Les premières, ne sont pas trop fun. Avec notre vitesse de pointe de 85 km/h, nous avons l’impression de gêner les camions et d’être dangereux! Ce n’est pas très agréable de conduire.

Mais les deuxièmes, autant en France, c’est plutôt sympa, autant en Belgique c’est un vrai calvaire!… De Bruxelles à Anvers, nous avons eu l’impression de ne jamais quitter l’agglomération. Des feux tous les deux cent mètres, des bouchons tous les 100, on n’avançait pas. Nous étions au jeu des « chiffres et des lettres » avec notre boîte de vitesses… première, deuxième, première, deuxième, troisième, première…. Relou de chez relou. On avançait et pourtant « Waze », notre GPS, nous indiquait toujours le même temps de trajet pour notre destination finale. Le CD Lavilliers sur notre auto-radio, me calmait mais ce n’était pas suffisant. Alors, je me suis garé le long d’un trottoir et j’ai fait une sieste. Stéphanie, elle, a compris, et s’est installé contre une vitrine de bureau pour lire.

Au bout d’une demi-heure, je me réveillais et j’étais requinqué de nouveau pour affronter la circulation!

C’était beaucoup mieux et l’autoroute E19 à destination de Breda, me rappelait de bons souvenirs!

Enfin trente minutes après, j’étais tout calme à Kalmthout. Nous étions partis à 14h30 et soixante-dix kilomètres après, à 18h, nous arrivions à destination!

Vive la réserve nationale de cette ville aux grosses maisons!