Wilkommen

Je tenais à montrer que mes 4 ans d’allemand en seconde langue avait porté ses fruits. Cela n’a pas été une option inutile, et j’espère bien utiliser d’autres mots comme « Guten Tag » et « Danke shöne » durant mon séjour en Allemagne.

Il ne faut jamais se fier aux premières impressions et en faire une généralité, sera ma phrase philosophique de la journée. Hier j’exprimais un aperçu de route et j’annonçais comme une phrase universelle que la campagne Néerlandaise n’avait d’autres limites que l’horizon et que c’était triste à regarder.

Aujourd’hui, je suis obligé de revenir sur ma sentence.

Comme l’ocre peut être noir, et le noir peut être vert,( merci Stéphanie pour cette démonstration!) nous avons vu, ce jour, sur notre parcours vers l’Allemagne, plein de bosquets, de bois et de forêts. Moi, qui adore les arbres, j’ai été servi! Nous ne voyions plus rien d’autres que ceux-ci! Mais rassurez-vous, je n’ai pas dit :

-« Pétain, c’est nul, on ne voit pas le paysage! »….

Au bout d’une heure de route, nous franchissions la frontière « allemandeu »!

Simone klaxonnait au nez des douaniers absents, contente qu’elle était, de revenir dans son pays, puis nous nous arrêtions à la première ville croisée, EMLICHHEIM, pour faire le plein dans un vrai magasin allemand… Le « Liddeuleu! »

Nous n’avons pas hésité à acheter des produits locaux, comme des Saucisseus, des Bretzeleus, et… de la fêta, de la mozzarella, pour nos futurs repas.

Déjeuner près d’un bois, puis promenade interactive, baptisée par nous,  » promenade des allumettes »,

avec des jeux pour enfants de qualité allemande… solide!

Et comme d’habitude, cette balade nous a permis, en plus de jouer, de trouver un spot pour ce soir.

Remarque : Il n’y a pas le même silence qu’au Pays-Bas. On entend beaucoup plus les voitures et leur vitesse, mais au pays de la Mercedes, de la BMW, de la Porsche, et, n’oublions pas encore une fois, de Simone, c’est peut-être normal!….

Je finirai, encore une fois, sur les paysages croisés, au volant de notre combi:

– Ça reste plat comme les Pays-Bas, mais c’est encore plus vert, car il y a plus d’arbres (je suis encore plus content!), la terre des champs est d’une couleur marron intense, qui donne envie de faire un potager ou de faire pousser des arbres, les maisons sont des gros blocs de briques avec des garages qui peuvent ressembler à des hangars ou l’inverse, et ils sont fermés comme des maisons. Pas beaucoup de bois et de tôles comme par « eud’ chez nous ».

Vive les moustiques!