objectif danois atteint

Pendant le premier confinement de 2020, comme nous ne pouvions pas nous retrouver avec Stéphanie, nous avions établi chaque jour, un endroit, parfois 2, qu’on voudrait voir, lorsqu’on réaliserait notre projet. Le Phare de RUBJERG KNUDE en faisait partie. C’est une des raisons de notre montée vers le Nord du Danemark.

Et ça tombe bien! Car avec nos 12° de température de moyenne depuis notre arrivée, on s’est dit que ce serait une bonne idée d’aller chercher la chaleur en montant dans le pays. Et finalement, je ne suis pas loin de la vérité.

Au réveil, nuages gris, mais pas de vent! ALLELUIA!

Les 120 km de routes sont passés comme un hareng danois dans un filet de pêche. Je pouvais lâcher le volant et regarder le paysage sans aucun souci. Simone restait droite comme une barre à travers le O, sur sa voie.

Arrivés au Phare, nous ne sommes pas déçus! Il est magnifique dans le paysage et nous le découvrons doucement, au fur et à mesure que nous montons sur le sentier.

Il est sur un promontoire de falaises sableuses. Un sable très fin, en surface et très compacte en-dessous. Comme lorsqu’on construit un château avec notre petite pelle et notre petit seau. Ces falaises sont impressionnantes, avec une confiance limitée pour y marcher dessus.

Alors on préfère grimper en haut du phare. Il fait plus solide! Arrivés en haut, on aperçoit en bas de notre promontoire, des écritures faites en briques provenant des bâtiments annexes détruits. Elles nous donnent l’envie d’écrire, nous aussi, un mot. Pas trop long pour ne pas que ça nous prenne trop de temps et trop de briques (simonevousemmene.com?).Pas trop court, pour que ça exprime quelque chose (si ???).

Nous trouvons alors l’idée de « Simone ». Nous descendons récupérer les briques avoisinantes pour le composer (elles font leur poids!) et nous reprenons les escaliers. De nouveau en haut, après les 2543 marches, les jambes chauffent.

-« Mince on a oublié le point sur le « I »!….

On redescend. On trouve une demi-brique, on la place en haut du « I » et on remonte…. 12543 marches…. La montée se fait encore moins vite..

– » Mais c’est pas vrai! Quelqu’un a pris la deuxième partie du « M »… SINONE!… C’est pas possible! Le salaud!! » On redescend!

On remet de nouveau des nouvelles briques et on retourne voir le père FOURRASSE qui n’est pas là. A mi-parcours, ma chérie me propose de rester à côté du prénom pour le surveiller. Elle continue, je repars en sens inverse. J’évite les vingt mille marches supplémentaires mais on aurait pu y penser plus tôt. Je suis en bas, je suis sur « SIMONE » à la défendre. Je guette Stéphanie au sommet. J’attends… j’attends…. J’allume une cigarette. J’attends… Et là, enfin, je vois ma chérie qui me fait un signe pour me dire que c’est « OK ».

Elle me rejoint (elle est redescendue sur la rampe), elle est toute rouge, et, après quelques nouvelles photos truquées du site ou pas, nous revenons au combi.

Petite visite rapide de Lonstrup, le village d’à côté. Mignon mais pas très vivant. Des échoppes sont fermées. Ce ne doit pas encore être la saison du tourisme, nous supposons.

Enfin, après un chocolat chaud en terrasse, avec des plaids du bar sur nos épaules, nous partons chercher le spot de la nuit.

Vive les parkings d’entrée de forêt! je dirais même plus : Vive les plaids!!! (Steph)