On marche beaucoup à berlin
Après ces trois jours reposants dans un VRAI coin isolé, et des cheveux en moins sur le caillou, (Stéphanie avait profité de ma sieste, pour me faire une blague…. « AhAh! Très drôle ma chérie!.. »),nous prenons la route pour la capitale Allemande.
A l’allumage du contact, l’aiguille du tachymètre d’essence n’a qu’un soubresaut. « Quoi!!!… Une nouvelle panne???? Moi encore réparer????? ». On décide de regarder ce problème après avoir fait un plein d’essence, à 12 km de l’endroit! 30 litres. Je remets le contact.
-« Ah bah non, tout va bien! On a juste failli tomber en panne d’essence! »
La veille, nous avions lu que Berlin était le temple de l’électro, techno, acide, house, etc, et que des anciens bâtiments du bloc de l’Est, comme des usines ou des gares désaffectées, servaient d’endroits insolites pour en faire des boites de nuit. Nous étions Samedi, et cette fois-ci, nous ne voulions pas rater cette sortie en ville! Nous irions danser!
Et quoi de mieux pour se remettre dans le bain de ces musiques déjantées, que de ré-étudier notre déhanchement d’épaule et de tournicotis de bras avec un bon vieux CD de notre ami Claude … François. . Les allemands devront se méfier de nous.
Pour être tranquille et ne pas stresser, nous décidons de prendre un camping à quelques kilomètres du centre ville. Enfin, des centres villes! C’est tellement grand Berlin! Nous n’avons pas réserver, il est complet mais les propriétaires arrivent tant bien que mal, à nous dégoter un tout petit emplacement, au bord de l’allée. (ça tombe bien, Simone n’est pas grande) près des grands camping-cars. (Même dans un camping, nous faisons du camping sauvage! Yes!)
Lessive, sieste et nous prenons chaussures, bus et métro pour arriver dans le milieu de Berlin. Particulier cette ville! Pour avoir beaucoup marcher encore une fois, nous pouvons vous dire que nous avons une étrange sensation sur celle-ci. On ne saurait la décrire totalement. Elle ne ressemble à aucune autre.
Pas de quartier historique central, des gros blocs de monuments imposants, qu’on croirait posés par une main, des barres d’immeubles comme en banlieue parisienne, mais dans le centre ( imaginez ces barres dans le quartier St-Germain de Paris), des kilomètres de marche sans voir un bar ou un restaurant ou un commerce, des gens torses-nus, des hommes habillés en femmes, des femmes habillées en homme, des Ferrari ou des Maserati avec des kékés au volant qui circulent dans une rue ordinaire…. On ne sait pas si c’est du désintérêt ou du respect du droit à la différence, mais toute cette population hétéroclite se mélange sans aucune tension ou regard dérangeant. On sent comme une totale liberté de chacun. Il n’y a pas de jugement de valeur.
Et comme dans toutes ces grandes villes qu’on a faites avec ma chérie depuis le début de notre aventure, on apprend que par quartier, il n’y a qu’une rue où tous les établissement pour faire la fête, sont réunis. Il faut juste la dénicher et ça peut être long, très long. Il suffit de demander pour aller plus vite!
Donc dans cette soirée spéciale dans cette ville étrange, nous avons assisté à un opéra, retransmis sur écran géant, dans le quartier de Mitte et de ses musées.
Pour alterner directement avec des groupes de métal ( cris et notes qui tombent durement sur le plancher de leur podium-camion), tout en mangeant asiatique pour trois jours, tant l’assiette était pleine, dans le quartier de Kreuzberg. Et nous finissons par de l’électro, dans un « bar caché » que Stéphanie avait fini par retrouver (On est trop fort!). C’est une sorte d’appartement-studio dans un immeuble, avec un balcon pour fumer dehors. On peut aussi fumer à l’intérieur. On en profite! Ça fait tellement longtemps! Notre répétition générale de la matinée sert. On fait sensation, le temps d’une bière. Ce n’est pas de l’électro de David Guetta, il ne connaisse pas « Klaus Fransözich », ce n’est pas de notre goût, on s’en va.
Un dernier verre pour savourer la température caniculaire sur une passerelle d’immeuble, et quand nous regardons de nouveau l’heure. (« Ouh là! 3 heures! Va p’tet falloir rentrer maintenant, Stéphanie ??! »)
Le week-end, les transports en commun fonctionnent toute la nuit. Et sur le chemin du retour , nous sommes de nouveau interdits par cette immense ville. Nous n’avons pas peur. Personne n’a peur. Nous voyons des jeunes filles de 18 ans rentrer chez elles sans aucun soucis. Elles ne frôlent pas les murs, elles ne regardent pas derrière elle. On sent comme une confiance totale en son prochain. Même une fille à lunettes avec des couettes ne se les fait pas tirer!!…
On voit des marginaux ou des gens un peu plus saouls que d’autres, mais tout le monde se laisse tranquille! C’est fou!….
Au retour dans Simone, on regarde sur Internet. Et notre sensation s’avère confirmée par les articles. « Berlin est une des villes les plus sûres d’Europe » !
Et aujourd’hui, réveillé par la chaleur, on retourne sur Berlin pour la connaître de plein jour. 14 kilomètres en tout. On essaie de voir les incontournables de Berlin, comme le Reichstag,
le Check-point Charlie
ou des bouts du mur de Berlin qui pourraient traîner de ci, de là.
Quand on rentre, on est rincé et on se dit qu’un vélo pourrait être pas mal des fois!… Ou une trottinette….
Vive la tolérance !
Chouchou
C est à Berlin que j aurais du vous rejoindre !! 😁😁😁
Des bisous 😘
Stef & Christophe
Carrément !!!!! tu n’as rien à faire chez les Danois..:)!
pelin de kisss
Chouchou
Demain c’est » concert des PIXIES » !! 😝😘😘😘😘😘
Stef & Christophe
Cool … et enfin !!:) profite bien mon chouchou !
Denis
C est denis l homme a la mobylette et solex super genial top ce que vous faites bon kiff biz