Simone vous emmène

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Etape principale de la journée, CICMANY!…. (Un village au patrimoine de ….. Et oui, l’UNESCO!!! On n’en fait pas exprès on vous dit!)

D’abord réveil assez tardif. Finalement c’est calme les lendemains de festival. Pas trop de bruit…. Tout le monde quitte les lieux sans bousculade comme une transhumance humaine. La marche est tranquille avec lunettes de soleil sur le nez, bras chargés comme le crâne, et parfois des chariots pour ramener le matériel de camping vers leur voiture. Mais évidemment, vers 10 heures, c’est l’heure de sortie de fête et nous avons droit aux embouteillages pour évacuer le parking.

On finit par retrouver la route. On ne peut pas dire qu’elle soit en super état! Ce n’est pas vraiment des nids de poules, c’est plutôt des bosses, des dévers, des travers et des rustines de revêtements. Nous suivons toutes ces déformations sur ces routes secondaires avec un corps le plus mou possible, pour éviter les déchirures musculaires. Un peu comme les petits chiens de décoration sur la plage arrière des voitures.

Nous arrivons en début d’après-midi au village et après une sieste nous le visitons. Visite encore plus rapide que Bratislava. Ce ne sont que plusieurs maisons aux signes cabalistiques étranges.

Inspiration pour mes zentangles ( art-thérapie zen !)
… Et celle-ci pour papa..
Eglise perchée

Nous décidons d’avancer dans notre projet de randonnée dans les montagnes slovaques.

Des tire-fesses..! c’est bon signe, on arrive dans la montagne !

Nous conduisons une bonne heure, avant de s’arrêter pour la nuit, près d’un lac.

Quand nous arrivons, il y a déjà un véhicule et un couple d’une quarantaine d’années près d’un feu.

– » Sorry de venir vous déranger! Compliqued pour trouver this endroit, no? Because nous, yes! »

-« No, no, application « park for night »! »

-« Ah d’accord… »… Pour une fois que ce n’est pas un parking, on ne regarde pas le site.

Le gars a un chapeau et un sweat péruvien, la fille porte une longue robe bariolée. Sur leur tapis de sol divers instruments de musique comme des maracas mexicaines, un Djumbé congolais, une cithare indienne. Elle nous invite à profiter de leur feu, mais le retard de notre blog et surtout la barrière de la langue nous effraie de les rejoindre. Pour nous attirer, ils jouent de la musique, le mec à la cithare et la fille, complètement à côté du rythme, avec les maracas. Seuls les moustiques viennent goûter leur sang. Dépitée, la fille pratique une séance de yoga pour se reconnecter et part se coucher. Le gars range tout son matériel.

Le lendemain matin, nous sentons une sale odeur de gaz. Nous croyons que cela vient de Simone. Mais non! Ces gens, toujours dans la recherche d’une totale communion avec la nature, étaient déjà debout. L’homme péruvien, plié en deux sur sa chaise, préparait une décoction de plantes shamaniques au-dessus d’un tout petit feu qu’il attisait avec de toutes petites brindilles et de toutes petites feuilles mal-odorantes. La femme renouvelait une séance de yoga. Une heure après, reboostée, elle sort de sa camionnette magique un accordéon irlandais, dont elle joue directement sur le sol. Elle l’accompagne d’une chanson mélancolique celte. Les nuages s’amènent. Elle arrête pour boire leur infusion bio.

Encore plus tard, l’homme illuminé, attrape de nouveaux instruments: une flûte traversière guatémaltèque et des timbales cubaines. Avec sa femme, ils s’installent sur leur couverture et d’un commun accord, investis d’une nouvelle harmonie avec l’espace, les cailloux, les arbres et les libellules bleues qui les entourent, se mettent à jouer ensemble. AÏE!… Erreur! La nature n’est pas du tout contente! Elle n’en veut pas de leur musique!… Le vent, la pluie, s’invitent aussitôt à leur fête et semblent leur dire:

– » Barrez-vous, bande de cons! Barrez vouuuuus! Laissez nous tranquilles à la fin! »

C’est pas un peu fini ce bordel ?!

Tout s’envole autour d’eux. La nappe s’accroche dans les arbres, la fille avale ses cheveux qui l’empêchent de chanter, les percussions roulent comme des ballots de paille, les doigts de l’homme jouent dans le vide, leurs tisanes se remplissent d’eaux, ils n’ont pas le choix, ils cessent leur mélodie. Ils comprennent enfin le message.

-« Partons, le ciel, la terre ne veulent pas de nous. Allons chercher l’union ailleurs! »

Tout est replier en un instant et 5 minutes après ils sont dans leur voiture, nous font un signe de la main et s’en vont.

Le soleil revient! Nous pouvons enfin sortir de Simone et enlever nos bouchons de cire!

z’étaient pas un peu bizarre ces. gens, mon amour ?!

Vive les sketchs!

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