on a enfin une canne!
Enfin surtout Stéphanie!… Moi c’est plutôt une épée-sabre-laser!
On les a trouvées dès le départ de notre formidable randonnée! Pas la marche sportive de nos débuts, mais la vraie! Celle qui ne fait pas mal aux jambes, celle qui donne envie d’avoir un brin de paille au coin des lèvres et de siffloter, celle qui fait apprécier la nature sous toutes ses formes.
Nous sommes toujours dans ce village au nom compliqué à épeler, dans le parc national de Bükk. Notre spot est très bien situé à l’écart des premières maisons et du bruit humain, et ce matin nous sommes partis à l’aventure sur un sentier, sans aucun support de site. Nous avions juste mis un repère sur notre application « Plan », pour toujours identifier Simone quelque soit notre distance parcourue.
Nous nous promenons au milieu de papillons énormes aux couleurs multiples. On n’en a jamais vu autant sur une balade.
Nous traversons des bois de hêtres haut de plus de 20 mètres, nous traversons des champs aux insectes foisonnants (scarabées monstrueux, mouches atroces et fourmis géantes) mais pas agressifs et le dénivelé est d’un relief raisonnable!!! ( « Pas partout en fait! nous avons eu du bol sur le choix du départ. Car j’ai couru ce matin, jeudi, et j’ai retrouvé ces côtes qui font mal aux jambes »)
Cette ville est entourée de forêt. Elle se situe dans un creux de montagne à 600 mètres d’altitude et est très belle et reposante. Elle donne envie d’y séjourner plus longtemps. On y est vraiment bien!
Cet après-midi, nous installons Simone à l’ombre de nos magnifiques sapins déplumés et profitons pour nous reposer et savourer ce temps libre.
Ma chérie en profite pour améliorer nos cannes (« Euh…épée-sabre-laser pour moi si vous voulez bien! ») avec des petites dragonnes en macramé (Grrrr!) au bout, pour améliorer leur prise!
Aujourd’hui jeudi, nous continuons notre road-trip vers TISZAFÜRED. En cet endroit, y a le « lac » TISZA, alimenté par l’affluent TISZA (simple non?) Celui-ci rejoindra notre ami Le Beau Danube Brun en Serbie.
Nous cherchons une plage de sable isolée avec des saules pleureurs pour nous offrir leur ombre. Nous trouvons le coin ombragé, les pêcheurs mais pas de coin baignade. Nous atterrissons dans un camping. La baignade est à 50 mètres. Par cette chaleur, car oui, nous avons enfin les températures françaises, (Et ces deux prochains jours, ça devrait monter jusqu’à 43°), la trempette devrait nous faire du bien.
-« Quoi!???…. Il faut payer pour se baigner dans un périmètre de piscine vaseux, avec de l’eau jusqu’à la taille!!!! » dis-je
-« Hors de question de payer un droit public qui devrait être gratuit! Si je veux me rafraîchir, j’irai me mouiller sous la douche du camping, à ce compte là! » approfondit ma chérie.
Coup de bol, on avait laissé notre argent dans Simone, et je n’avais pas assez dans mon porte-monnaie (car j’étais prêt à payer…. Wouaa! Super les convictions, Totof!)
Vive la révolution!