fucking lac!
Mardi 26 juillet, promenade à la montagne, dans le parc RETEZAT. Nous nous garons le plus haut possible.
Nous arrivons devant une pancarte de randonnées, qui indique des chiffres comme 3, 6, 11 ou 15. Je dis à ma chérie:
-« On en fait une tranquille aujourd’hui, hein?… 6, c’est un peu trop court 15, trop long, on se fait la 11!?…
-« Euh mon chéri, je crois que tu te trompes dans l’unité. « ORE » doit dire « heure » plutôt que kilomètres! »
-« Bah oui évidemment!… Je plaisantais bien sûr! « ore », heure, ça tombe sous le sens. Donc celle de 3heures, non?… »
Et nous partons en sifflotant. A peine parcouru 500 mètres, qu’on ne siffle plus. Le cauchemar Slovaque recommence. De nouveau une grimpette qui vaut tripette. C’est un mur! Même les insectes ne la grimpent pas. Nous n’entendons aucun bruit de bourdonnement ou de machin qui rampe! Le silence total. Celui de l’hiver mais en été.
Nous montons une piste d’athlétisme en une heure. Nous espérons exécuter une boucle avec une descente plus douce pour nos jambes.
Au bout de la moitié du temps prévu, nous tombons sur une rivière de fleurs de montagnes entourées de salade de laitue et de sapins bonsaïs, aux arômes de miel, dans un murmure mélodieux de ruisseau Herta. ( Je sais, c’est beau ce que je viens d’écrire mais ce n’est rien comparé à la beauté du spectacle)
Nous grimpons toujours et nous nous posons pour regarder sur l’application « plan » du téléphone. Nous comprenons 3 choses.:
1- Nous allons vers un lac, le lac STEVIA.
2-Le temps de parcours indiqué en bas sur la pancarte correspond au temps pour l’atteindre.
3- Nous reprendrons le même chemin au retour.
– » Ah Ok d’accord! Et nous avons quoi comme ration de survie?… Des chips au Tsatsiki et des BN aux chocolats?? Super! .. Ah on a une petite bouteille d’eau quand même! Bon ! Va falloir se rationner si on veut s’en sortir vivant. »
A chaque fois que nous croyons découvrir le lac, la vue est bouchée et les gens que nous croisons nous disent :
-« Plus loin, plus loin…! »
-« Mais il est où ce fucking lac???? P****, il a intérêt à être beau! » commençons-nous à dire régulièrement.
Nous y arrivons enfin, après une traversée de mer de rocher. Moi, j’adore ça sauter de cailloux en cailloux tel un chamois des montagnes, mais ma chérie moins! Elle est juste mon petit chat à moi qui cherche encore ses appuis!
Nous marchons dans une flaque d’eau qui nous rafraîchit les pieds!
-« Ah mince! Je crois qu’on y est! Nous sommes dans le lac! Super! On redescend?? »
Nous innovons une troisième technique pour gérer la descente.
– Mon bâton Justin, pour y aller comme un berger sans ses moutons.
– La canne Pirouette, pour Stéphanie, pour dévaler sur ses fesses! Et en prime, Pirouette se transforme en cacahuète.
Coccyx atteint. Nous n’avons pas le choix. Nous n’en sommes qu’au début du parcours. Ses muscles sont encore chauds, je lui prête Justin et finalement dans le temps imparti nous retrouvons notre Simone adorée, sans autres encombres.
Douche chaude et Arnica pour les fesses de ma chérie.
Douche naturelle et sans complexe dans la rivière qui coule au bord de notre spot, pour moi!
Nous verrons demain l’évolution!
Vive les matelas!