irakli va….irakli reste!
Ahhhh, IRAKLI, près du village de EMONA, entre les villes de OBZOR et de NESEBAR. Dingue!!… Le meilleur de tous les meilleurs spots sauvages qu’on ait pu faire!
Nous avons passé une semaine formidable dans cet endroit sauvage, sans douches, sans sanitaires, sans services! C’était tout simplement génial!
Nous sommes sur un emplacement de 150 m2. Il y a des arbres à distance parfaite pour installer le hamac, le fil à linge et le tarpé.
Il y a une zone au soleil à partir de midi pour que Simone garde son énergie de batterie solaire afin de recharger nos machines. Il y a un cercle de chênes autour de notre salle à manger qui nous permet d’être toujours à l’ombre et il y a une cheminée au milieu de nos pièces, pour nos fins de journées.
Nous sommes bercés par les vagues la journée et par les cigales le soir! Que demander de plus?
Nos voisins, principalement bulgares, sont dispersés dans cette forêt et tout le monde vit en parfaite intelligence communautaire. Beaucoup de tentes sont installées sur le sable au bord de la mer noire. C’est un squat coloré, entre les parasols, les tentes et les auvents. Le pied!
Programme type d’une de nos journées :
-9h30 réveil, puis occupation (dessin, yoga, lecture…) jusqu’au petit déjeuner sucré-salé.
-11h30, on descend ( c’est bien le mot avec une descente de 20%) à la plage. Baignade avec différents jeux comme le jeu du crapaud, le jeu du dauphin ou celui du flamand-rose, séchage-bronzage, lecture-somme.
-13h30 on remonte (et c’est toujours le bon mot, cf ci-dessus) à notre campement. Grignotage, lecture-écriture, sieste.
-16h retour sur le sable. Même programme que le matin.
-18h30, rinçage au savon solide ( pour être discret), quelques courses à la supérette de la plage (gâteaux et surtout bonbonne de 5 litres d’eau), et éventuellement wc dans cet espace intelligemment situé.
-19h30, on est avec Simone, allumage feu, jeu de société-apéro, repas du soir, film, dodo!
Pendant cette semaine :
Nous avons vu les deux nuances de la MER NOIRE :
-Démontée. Un peu de dégâts dans les campements de bord de mer, qui nous a permis de squatter un parasol isolé.
-Plate. Aussi plate qu’une assiette.
Nous avons subi une explosion d’une bombe à retardement de pâte à pancake dans le frigo. Ça nous a permis de le nettoyer à fond. (Note de la rédaction : attention la levure continue à fermenter dans une bouteille d’eau en plastique)
Nous avons été attaqué deux soirs de suite par une grosse bestiole à longs poils, des dents affreuses et deux ailes affutées comme des lames de couteaux. Nous avons dû innover une parade face à cette intrusion. Je sors immédiatement de Simone avec une lampe (Stéphanie reste). Je me positionne derrière la moustiquaire pendant que Stéphanie attrape un torchon épais. A trois, j’éblouis le monstre ailé avec mon rayon-laser, il est perdu, il ne voit plus, Stéphanie n’a plus qu’à l’attraper tranquillement avec sa cape indestructible. Elle le relâche ensuite dehors pendant que je l’attire une dernière fois vers d’autres mondes en criant sautant et courant avec ma lampe toujours allumée.
Nous avons vécu à l’ancienne. Mêmes fringues (on était principalement en maillot de bain toute la journée), pas de déodorant, pas de parfum (on n’avait pas le loisir de transpirer)
Simone s’est bien reposée. Et elle a toujours autant de succès : Quelques photos d’autochtones! Nous ne sommes que des faire-valoir et nous l’acceptons. On n’a pas le choix de toute façon.
Hier Dimanche était notre dernier jour. Beaucoup de nos voisins éparpillés sont déjà partis et n’ont pas été remplacés. Le campement est calme. Plus de musique, plus de foyers allumés. Il a commencé à tomber quelques gouttes dans la nuit. C’est un signe, nous devons certainement reprendre la route. Peut-être par la Turquie?????
Vive cette semaine!
WIL&CO
Salut. Superbe spot, sous les chênes il y a toujours des glands! Je vois qu’il vous manque les enjoliveurs à l’avant, à cause d’une vitesse excessive sans doute! Bonne route et direction les loukoums !?…
Stef & Christophe
AhAh! Pour les glands!…. Sinon enjoliveurs, on ne les a pas depuis le début!…Je ne sais plus pour quelle raison!… Ils ne devaient plus tenir!…