pas comme prévu!…
Mercredi 17, nous visitons la deuxième ville de Bulgarie après Sofia, PLOVDIV. Située dans la plaine de Thrace, elle est l’une des plus anciennes villes d’Europe encore habitée.: Plus de 6 000 ans d’histoire! Et évidemment, aucune trace de roues dans la plaine de Thraces ! (Depuis le temps que je voulais la faire celle-là!)
Par contre nous avons vu beaucoup d’empreintes romaines, dont un théâtre antique, qui est un des mieux conservés au monde. Beaucoup de spectacles sont offerts dans celui-ci.
Oui, elle est inscrite dans le patrimoine de l’UNESCO, mais pas que!…. Elle a été aussi élue Capitale Européenne de la Culture en 2019.
Nous aimons y flâner. Nous avons le temps, car un couple Franco-Bulgare, croisé par hasard, nous indique un parking gratuit sans limites de temps.
Nous déjeunons dans le quartier artistique de KAPANA, qui est un dédale de rues exclusivement piétonnier.
Nous savourons la fraîcheur des arbres et des fontaines du parc Siméon, et apprécions les différentes architectures de fin XIXème ( renaissance nationale bulgare) de la vieille ville. Elles sont presque toutes devenues des musées (nous ne les voyons donc que de l’extérieur) et pour y accéder, nous ne choisissons pas la route la plus simple, ni le raccourci pratique. Sportifs que nous sommes, nous utilisons l’escalier des Dieux Romains, vu la hauteur des marches. Obligés de se faire la courte échelle, puis de tirer l’autre, pour les grimper.
Les cuisses chaudes, nous admirons la vue de PLOVDIV, au sommet d’une des sept collines de la ville, NEBET TEPE.
Pause limonade, (presque), puis nous reprenons Simone, toute chaude mais sans gros sabots jaunes à ses roues, pour avancer sur notre projet du lendemain: Les sept lacs et le monastère de RILA, le truc à faire absolument si tu viens en Bulgarie.
Jeudi 18, malgré nos recherches sur Internet, nous ne saisissons pas le Principe de RILA, (Ce n’est pas un truc de maths, ni de physique, je vous assure..)) Nous voulons faire la randonnée des sept lacs avant de nous recueillir au Monastère. Mais en fait ce n’est pas aussi simple que nous le pensons et nous aurions dû faire l’inverse!
Nous voulions nous rendre directement au départ de la ballade avec Simone, et « Waze » disait que nous pouvions le faire.
-« Mais non! »
la route est en impasse et s’arrête à 1500 mètres d’altitude. Pour atteindre ce point, nous devons:
– d’abord payer une entrée au parc, (Pas cher)
-« Mais c’était écrit où ça, sur Internet? »
-Et ensuite marcher jusqu’au sommet à plus de 2 000 mètres d’altitude pour faire après, le parcours indiqué de 12km.
-« Aaah d’accord! Et comment on peut le savoir? »
-« Je ne sais pas! »
-Ou alors….prendre un télésiège jusqu’au départ de la ballade.
-« OK, d’accord, mais, et le monastère???… il est à côté?
-« Oui et non! A pieds, 12 km…. En Simone, 85!… Il faut faire tout le tour de la montagne! Pas comme prévu! »
Cet après-midi, nous avons donc testé la grimpette jusqu’au sommet, histoire de nous mettre en condition pour le lendemain, après deux semaines de repos. Ce n’est pas gagné! Beaucoup de murs, beaucoup de cailloux, beaucoup de murs de cailloux!
Nous dormons ce soir sur un bout de parking super plat du parc (ouf! Ce n’est pas gagné dans les montagnes), et nous verrons demain ce que nous disent nos jambes! Jambes recouvertes d’un pantalon depuis deux soir dans les hauteurs. Pas la même température qu’au bord de mer!!!!…. BRrrrr!
Vive les jambes bavardes!