venise, la vraie!
Et pas les fameuses « petites Venise », qui pullulent dans chaque pays, dès qu’un canal traverse une ville! On s’aperçoit rapidement de la grande différence qui existe entre les deux quand on visite la vraie!
Dimanche 18, comme vous l’avez compris, nous n’avons pas continué la route vers la capitale de la SLOVENIE, LJUBJANA. Le retour dans les montagnes avec ses températures ne dépassant pas 6° la nuit, l’éventualité de retrouver des randonnées d’alpiniste chevronné et la pluie qui était annoncée dans la semaine n’ont pas eu raison de notre nouvelle habitude de chaleur et de notre sportivité de vacancier de la mer!
-« Oui bah, on a le droit non?!…. On fait ce qu’on veut! Ce sont nos vacances, quoi! »
Demi-tour direct, pour revenir au bord des côtes!
-« Aaaah! La chaleur, le soleil, la mer!… Vite ma chérie, enlevons polaire et grosses chaussettes et retrouvons nos shorts et petites chemisettes! »
Pour aller en Italie, (Pays de mon collègue Vincenté Gros molletto d’eléfo), nous sommes quand même obligés de traverser la Slovénie, avec ses cinquante kilomètres de côte.
La visite du pays est rapide:
-« Oh regarde, mon amour, La Slovénie! Comme c’est joli!…
Oh tiens! Déjà l’Italie!…. C’était joli la Slovénie! »
Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion d’acheter un auto-collant ou une bière locale pour notre collection de capsule de bières. Nous ne sommes passés que par des villages et le Dimanche, les magasins sont fermés. On commandera sur Internet!
Nous nous arrêtons sur un spot près de la ville de CAORLE, près d’une lagune, et de ses moustiques suceurs de sang et de ses mouches impolies.
Lundi 19, nous ne sommes qu’à 1 heure de route de Venise. A midi, nous sommes au camping LE RIALTO, à ne pas confondre avec l’hôtel qui est dans la ville du Lion ailé, près de son fameux pont.
Nous sommes à 10 minutes de bus (le n°5) de Venise, et le prix est beaucoup plus abordable. Nous sommes gagnants. Et en plus, il y a une belle piscine pour se détendre. Il n’y en a pas dans l’hôtel!
Petite machine à laver pour nos serviettes raides et salées, qui en avaient bien besoin depuis IRAKLI (Bulgarie), et vers 17 heures, nous partons vagabonder dans la ville aux 435 ponts.
-« Ah oui! 435! On fait confiance à Internet cette fois-ci, hein ma chérie?… »
Pour cette première journée, on veut se laisser guider par le hasard et éviter l’afflux touristique! Car il y a vraiment beaucoup beaucoup de touristes!
On y arrive. Très rapidement , on ne croise plus grand monde!
-« Oui mais alors, vous ne savez pas trop ce que vous voulez vous! Quand il n’y a personne, vous vous plaignez et quand il y a la foule, vous ne le supportez pas! Vous êtes un petit peu compliqué, vous! »
-« Et alors! On a le droit non?… On fait et dit ce qu’on veut! C’est nos vacances quoi! »
Nous ne voulons pas non plus manger le Kebab local! Challenge réussi aussi. Nous trouvons d’abord une gargotte avec un large choix de Tapas (petites tartines espagnoles faites de délicieuses charcuterie et fromages italiens), puis un petit restaurant (le TINTORETTO) au bord d’un canal qui propose de très bons plats de pizza, pâtes aux boulettes de viande (2 !… c’est ce que j’ai pris) , lasagnes ( c’est ce que ma chérie a mangé), risotto etc… Au dessert, nous dévorerons une panacotta à la fraise. Avec un Chianti, pour accompagner et nous nous régalons.
Au retour vers la gare routière, nous ne désirons pas nous esquinter nos mollets par la traversée de ponts. Epreuve à moitié réalisée. Je ne sais pas comment nous avons fait, mais pendant une demi-heure, nous ne tombons sur aucuns canaux. Nous finissons même par avoir un doute sur le lieu de notre visite.
Mardi 20, nous retournons visiter la ville de plein jour. Et cette fois-ci en mode touriste. Venise est grande et ces ruelles sont un vrai labyrinthe.
Heureusement certains endroits mythiques comme la place SAN MARCO ou le PONT du RIALTO, sont indiqués par des flèches sur les murs. Nous les suivons à 2 à l’heure. On ne peut pas doubler. Photos et nous repartons de nouveau, à la recherche de rues plus tranquilles.
Il y a de quoi se perdre et souvent ce ne sont pas des ponts qu’on découvre mais des impasses. Nous réalisons beaucoup de demi-tours, mais nous sommes sous le charme de cette ville magique aux couleurs chaudes. Elle mérite ses noms comme « La Reine de l’Adriatique » ou la « Sérénissime ».
Pour changer des musées que nous ne visitons pas, nous entrons dans des lieux d’expositions gratuites, d’artistes contemporains. nous admirons des boules du jeu ABALONE qui brillent, des faux troncs d’arbres en chaipakoi et des fontaines d’enfants qui pleurent.(Pas très gai…)
Vive la langue italienne! (Je sens que je maîtrise mieux l’accent, Prrrégo!)