Simone vous emmène

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Ribe Et rit!

Douche chaude appréciée, et rasage ou épilation de près, effectués, nous partons à la découverte du village médiéval de Ribe. Finalement, nous avions déjà tout vu la veille, en cherchant le bureau de change, mais là nous avons pris notre temps. Le temps du vagabondage à travers les rues piétonnes de la ville, la visite de sa cathédrale, les abords du canal et l’arrière-cour accueillante du restaurant POSTGAARDEN.

pas de mauvaise blague aujourd’hui… je mets toutes les photos comme mon amoureux a dit :)! les rues piétonnes…

…la cathédrale…

;;;sobre… enfin jusqu’à l’autel où on se serait cru dans un épisode de Goldorak :)!

… le canal…

…et le restau..!

Nous n’avions pas encore raconté nos impressions sur les églises en général, car celle-ci n’était pas la première (hum..hum… j’avoue, on a un petit faible pour les lieux de cultes), alors j’en profiterai aujourd’hui.

Nous les avons toutes trouvées super sobres et lumineuses, que ce soit en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne ou ici, au Danemark. Les deux du milieu étant de religion luthérienne, le Christ était introuvable. (A pu là!) Elles avaient plutôt une sorte d’amphithéâtre ou de théâtre, avec une chaire centrale et des bancs ou sièges, tout autour, et sur les balcons.

Mais le super point commun pour ces quatre pays, a été…les coussins!… Sur tous les bancs, on pouvait trouver une douceur molletonnée de 2 centimètres d’épaisseur sur laquelle nos fesses étaient en totale harmonie! « Pourquoi n’a t’on pas ça en France??? nous sommes-nous dit!…Pourquoi du bois, du froid et du sombre???? »

Douleur et culpabilité chez nous, petit coussin molletonné ici…du coup, il y a plus de monde.. et ouais !

Après avoir confessé nos péchés, nous avons acheté quelques produits locaux, sur le marché du mercredi, pour notre repas du soir…. Une botte de radis, quelques grammes de fromage du coin, ( ESROM, pâte molle de couleur jaune pâle, à base de lait de vache…. Goût du St Paulin a dit ma chérie), et pour notre dessert, un pot de miel.

Au restaurant, nous avons pris une des spécialités danoises, le smorrebrod ( à ne pas confondre avec le snowboard!) ; C’est une tartine de pain de seigle beurrée avec ce qu’on veut dessus. Nous on l’avait prise avec du Saumon ( d’élevage malheureusement), et des oeufs de poissons tout autour. Super bon et très copieux avec ses tranches épaisses. Pour le dessert, nous achetons dans la rue, une WAFFLE (Gaufre belge sucrée naturellement par la pâte. Ça donne un goût caramélisé délicieux)

L’ensemble : notre péché du jour…pas grave il y a des coussins !

Comme il était tôt, nous décidons de nous renseigner sur les horaires des marées de la mer des WADDEN (juste avant la mer du Nord, un des derniers éco-systèmes naturels de la planète). Nous voulions aller sur l’île de Mando. Comme pour le St-Michel, il y a une digue de 7 km, qu’on ne peut franchir qu’à marée basse. (Risqué, avec Simone qui peut tomber en panne à tout moment?) Suspense…

Nous allons au centre d’information et espace musée près de la digue, au VADEHAVSCENTRET ( à ne pas confondre bien sûr, avec le centre du Havre) et on nous répond :

– » Les coefficients de marées sont importants ces 3 prochains jours. Si vous voulez y aller avec votre propre véhicule, ne comptez pas avant samedi. Sinon, venez demain, il y a des tracteurs qui les traversent facilement avec leurs grosses roues hyper larges »

– » D’ac au d’ac!! » répondons nous du tac au tac… Ce qui faisait « MERCI MERCI » en Danois.(TAK = Merci)

Nous partons réfléchir au bord de mer, et les pieds dans l’eau, jusqu’aux chevilles même à 200 mètres du bord, nous voyons au loin des voitures traverser la mer comme des bateaux.

La mer des Wadden se retire..

Nous nous y rendons. Nous hésitons…. Suspense toujours… Y-a-t-il de l’eau comme indiqué sur le panneau de l’entrée de digue, là-bas au loin ????….

ça fait réfléchir…

Quand, un papi danois et sa Clio, passe devant nous et se jette sur le chemin, avec le sourire. Hors de question de rester planter là comme des peureuses, nous le suivons. Le suspense s’arrête là :

à part quelques flaques sur les côtés, la route de cailloux et de tout venant, était largement praticable, roues de tracteurs ou non!

En avant Simone..!

Vive le risque!

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