Mando faimal, fano ménal
Le « guide du routard » donne des notes générales sur les endroits à voir, qui sont représentés par des petits dessins de touristes en sac à dos. Cela va de un à trois. MANDO avait le maximum et FANO, un de moins. Nous aurions mis l’inverse.
A part le passage de la digue qui est sympa, dès que nous franchissons la dune artificielle qui protège l’île, ronde comme une crêpe de ma fille Jeanne, nous retrouvons de nouveau du plat et des plaines à perte de vue.
L’accueil, au réveil le matin ne fut pas non plus trop « HYGGE » (nom du bonheur civilisé danois).
-« Vous n’avez pas le droit de dormir là. Propriété privée! Il faut aller au camping! »
Mon objection sur le panneau parking, à l’entrée de notre emplacement ne l’intéressait pas. Et ça tombait bien, nous ne comptions pas rester là une nuit de plus!
Alors, nous avons fait une promenade rapide, quand le vent était dans le dos; lente, quant il était de face et en crabe, quant il était de coté. Avec le cercle de l’île, nous n’avons pas eu le choix de l’avoir par tous bords.
Puis nous avons attendu, l’heure de la marée basse dans Simone, pour pouvoir repartir.
Nous traversons moins tard que pour notre ALLER, et le RETOUR fut un peu plus aquatique.
Et nous empruntons la direction de « EJSBERG ». Sur place, un des sites préférés des vanneurs, nous indique un endroit au top, dans une impasse près d’un étang.
Une bonne nuit de sommeil, et nous nous garons sur le port d’embarquement des ferrys, pour l’île de FANO. C’est un peu comme un bac qui traverse la Seine mais en beaucoup plus lent.
Nous descendons à NORDBY, et nous prenons un bus pour le sud de l’île. Nous sommes toujours à la recherche de BIBI le phoque, et il paraît qu’il se trouve là.
Le trajet est super beau. Rien à voir avec la première île, comme je disais plus haut. De vraies dunes naturelles faites par le vent et les marées. Des landes boisées de pins, d’épicéas et de divers feuillus, et des maisons au toit de chaume éparpillées sur l’île, placées au milieu de monticules de sables, qui donnent envie de s’y installer aussi, avec notre toit en tôle blanche. Malheureusement on ne l’avait pas pris.
Au terminus, le vent est toujours là, et la pluie s’invite dans la fête du temps pourri. Mais l’avantage des courants d’airs, c’est qu’elle sèche rapidement nos affaires!
Nous nous abritons devant une sandwicherie à l’accueil très sympathique, et nous commandons deux sandwichs super bons. Surtout le pain! Une sorte de croûte chaude et noire, presque sans mie qui donnait un goût croquant très savoureux. J’espère le retrouver en boulangerie et en rapporter en France pour que vous le goûtiez, tant il était bon!…
Puis nous allons marcher sur les bancs de sable, qui sont surtout un mélange concassé de coquilles. Nous ramassons des coquillages, jouons avec des boules d’herbes en forme de nids d’oiseaux et ma chérie s’éclate sur les photos. La lumière était excellente dès qu’il y avait un petit rayon de soleil.
Après presque trois heures de vent de « kitesurfeurs » ( Nicolas et Grégoire et les autres…), qu’on avait pris de face, nous sommes assommés et fatigués. Alors nous reprenons le chemin inverse, rentrer chez nous..
Nous sommes revenus sur notre spot d’hier que nous avions réservé virtuellement et nous avons repris la même place à l’abri des arbres.
Le seul BIBI qu’on a trouvé et ramené avec nous, c’est le BIBI qui fait la vaisselle!
Vive l’éponge!