partis s’laver à bratislava.
Après avoir dit « A bientôt » à notre ami Antoine, nous repartons pour un autre camping au coeur de la capitale de la Slovaquie, Bratislava. Toujours très pratique pour les commodités et pour éviter de chercher un emplacement non payant dans la ville. Mais bruyant, vous l’aurez compris.( voir mon joli dessin)
Dans la dizaine de choses à faire dans la capitale, les sites suggèrent de prendre du bon temps de baignade sur le lac ZLATE PIESKY – Nautique! Il existe en effet, un câble qui tracte les skieurs… Et par le hasard des choses, notre camping donne accès à ce point d’eau. Nous barrons ce lieu de notre liste! (« ça c’est fait! »)
Dans ce campement, il est conseillé de tout ranger, ne rien laisser à portée de vue et bien fermer les véhicules. N’importe qui peut entrer comme il veut en passant par la plage, et la police patrouille deux fois par jour. ( « on aurait peut-être été mieux en ville finalement?! »)
Nos dernières marches nous ont épuisé certains muscles comme les fessiers et le psoas! ( Voir statues de Vienne pour les situer) Nous décidons de ne pas bouger de notre Simone un jour entier. Ça tombe bien, nous avons du rangement à faire, comme vider notre valise de nos affaires du pôle nord et descendre les isolants du porte-bagage, pour empêcher le soleil de trop chauffer Simone. La journée passe vite. Ma chérie nous prépare des pancakes le midi, nous remettons la banquette-lit en banquette-banquette, et je regarde sous la jupe de Simone, ses organes sensibles. Rien à signaler.
Le lendemain, vendredi, nous partons à la visite de Bratislava..
Rien à voir mais alors rien à voir avec nos capitales précédentes. Déjà, un centre historique très petit.
Ensuite, pas de chérubins, de médaillons, de grappes etc etc…. Presque pas de statues ou si! Mais le sculpteur était soit fainéant, soit on ne le payait pas assez, car on voit des habits de guerrier sans personnage viril dedans, ou alors il manque un bout comme le corps ou ses jambes!
Les représentations des Dieux forts et musclés de Vienne sont sculptés à la mode communiste: ouvriers maigres, tristes, abattus mais solidaires.
Ça surprend. En deux heures on a fait le tour! (« Mais où sont nos kilomètres journaliers? ») . On a failli se rattraper en cherchant un « paparazzi en bronze » ( Pas « qui fait ») mais il était bien caché.
Bravo! On ne l’a pas trouvé.
Par contre on a déniché une église « art nouveau » toute bleue qui nous a fait penser à un gâteau meringué. On valide.
La journée, le centre historique donne une apparence de vide humain mais le soir, c’est tout le contraire. La jeunesse est de sortie, et l’avantage d’une ville moyenne, est que nous n’avons pas à marcher des kilomètres pour trouver un restaurant ou un bar. Tout est concentré.
Nous mangeons la spécialité slovaque (Non, pas des saucisses Herta ni de la viande panée) , le BRYNDZOVé HALUSKY » qui est composé de gnocchis de patates, de fromage de brebis, de crème sure et de bacon. Très copieux et qui nous rappelle les pâtes à la carbonara.
Nous n’avons plus faim pour un dessert, nous prenons le tramway et vingt minutes après nous sommes
CHEZ NOUS !
Désolé, je crie! Mais je nous croyais au camping….
Vive les minuscules!