macédoine rapide!

On ne pourra pas dire qu’on a vu grand-chose de cette salade mélangée, car aujourd’hui, Samedi 27 Août, nous sommes arrivés en Albanie!!!!

Vendredi 26, nous quittons les lieux vers midi, après avoir fait un plein de légumes de saisons et de riz macédonien au marché couvert de « S ». Croyez-moi, les tomates valent le déplacement: juteuses et légèrement sucrées! Extra bonnes!

Avant de partir, après avoir échangé nos adresses « blogales » avec notre ami Yann, nous échangeons nos pauses photographiques.

– Yann en tenue, à côté de son vélo, prêt à partir. Lui aussi, est chargé comme un Antoine sans piano!

– Stéphanie et moi, à côté de notre Simone, presque prêt à reprendre la route, nous aussi!

« Clic-clac », c’est dans la boîte!

Bonne route à toi, cher Yann et plein de belles rencontres. ( Parfois, quand il ne trouve pas de camping, il demande aux habitants du village où il se trouve, s’il peut squatter un bout de leur pelouse pour planter sa tente. Et ça marche!)

Mais, avant de mettre la clé dans le démarreur de Simone, je ne sais pas ce qui s’est passé entre la maman de Goran (le propriétaire des lieux) et Stéphanie, mais un lien étrange et émouvant s’est créé entre elles. Avec un côté Simone Signoret, par sa voix et par son charisme, Zlata (la maman de Goran) parle un anglais du tonnerre: doucement, mais très clair, avec un vocabulaire et un accent, riches. Elle s’est entichée de ma chérie et elle a été complètement adorable avec elle. « Zlata » signifie « OR » en macédonien. Son coeur en est forcément pourvu. La veille, je vous disais qu’elle nous offrait un riz au lait avec de la cannelle pour ma chérie. Ce matin, elle nous gratifiait de sa recette, de son sourire, d’un pot de figues au sirop et d’une plante qui devrait tenir jusqu’en France pour qu’on puisse la replanter. (Une sorte d’aromate qui sent le citron).

Merci Zlata, et continue d’offrir ta gentillesse aux touristes de passage. C’est vraiment très agréable!

Nous arrivons au CANYON DE MATKA. Comme nous étions encore faiblards par la maladie pour marcher jusqu’au bout du lac, nous choisissons un autre moyen de transport… Le KAYAK !!!! A deux dans le même, avec nos téléphones, l’appareil photo, l’argent et mes fucking clarks en peau de daim!…. Valait mieux pas tomber à l’eau. Eau qui donnait soif et envie de s’y baigner tant elle paraissait pure et fraîche.

Nous pensions atteindre une grotte réputée (il paraît que les plongeurs n’ont toujours pas identifié sa profondeur tant il y a de passages souterrains différents) mais au bout d’une demi-heure de rage, à ramer, nous devions nous faire une raison, celle de revenir au point de location, sans voir cette grotte. Une nouvelle demi-heure de suée, de mal aux bras, au dos, et aux cuisses pour rentrer dans les temps!…

-« Pas sûr que ça ait été la meilleure idée qu’on ait eu ma chérie??!! »

Nous reprenons Simone garée dans une côte en impasse sans possibilité de faire demi-tour. Marche arrière jusqu’à une largeur possible.

-« Non non, ma chérie, reste avec moi dans Simone, tu es malade. Je t’assure que je peux le faire tout seul! »

Et direction LE PARC DE MAVROVO…. Superbe lac entourée de forêts, avec une église orthodoxe, qu’on croyait dans l’eau.

Nous ne prenons pas l’autoroute. Grossière erreur !… Sur 90 km de parcours, nous traversons 50 km de villes et villages à la suite, principalement musulman( Nous voyons beaucoup de mosquées. « Mais où sont passés les orthodontistes? « ),à partir de TETOVO. Simone est contente, elle se fait siffler. Ma chérie, elle, expérimente une nouvelle façon de photographier les gens, et moi,….

-« Bah Beaucoup moins.! Je dois faire attention à tout! Et ça n’avance pas! C’est super long! »

Au bout de deux heures, nous trouvons un spot près du lac. Formidable!.

Sur la route, nous croisons des chiens gros comme des veaux, qui se promènent en bande ou seul le long des routes. Bizarre comme impression. Sauvages? gentils? agressifs? A quelqu’un?… Ont-ils faim?… Mangent-ils des humains? …

Et, outre que tous les habitants des pays de l’Est ont de belles voitures robustes, nous rencontrons beaucoup de casses d’automobiles, pas si robustes que ça en fait!

Quand aux montagnes de Macédoine, nous les trouvons douces et agréables à circuler au milieu d’elles. Elles sont arrondies, couvertes de fourrures vertes, et prêtes à s’emboîter les unes aux autres pour ne former qu’une seule et même entité… féminine, d’après Stéphanie.

Vive les douaniers accueillants qui donnent envie de repartir dans l’autre sens!