on finit comme on a commencé!

Par un retour aux sources!

Samedi 24, nous partons du camping, au bord du lac de CÔME, sous la pluie!

-« Mais, avec vos essuie-glaces en panne! Comment donc avez-vous fait? »

S’il n’y avait eu que ça!….

D’abord, nous voulions faire les deux oreilles du bas du lac. Nous remontons donc par le « BELLAGIO », très beau casino à LAS-VEGAS, mais nous, nous sommes en Italie, si vous avez bien suivi notre blog. Par contre c’est bien cette station balnéaire, qui a inspiré Steve WYNN, en 1993, pour raser son mythique casino « Le DUNE » , et reconstruire ce complexe démesuré dans la cité du jeu, avec ses 36 étages et 3015 chambres…. (Petit point informatif non dénué d’intérêt!)

Sur la route étroite de la corniche, notre vision est limitée, mais pas notre ouïe! A chaque virage, nous entendons un bruit suspect sous l’avant de Simone.

-« Qu’est-ce-que c’est que ça encore? » dis-je stressé!

Je m’arrête, je regarde en-dessous, je touche des trucs… Rien de suspect. Nous repartons.

Ma chérie, joue alors, son rôle de co-pilote à fond et identifie précisément ce son.

-« LA!!!! SOUS TON SIEGE!!!! TA BOMBE LUBRIFIANTE! »

Nouvel arrêt, je sors outillage, charlotte, bleu et gants…. Je regarde, à gauche, à droite et j’identifie la panne! ( Ma chérie n’a pas tort). Je passe ma main sous le siège et je retire l’objet du délit. Je me déshabille, j’effectue un essai roulant. Plus de bruit! YES!….Dépannage terminé!….

Mais, mine de rien, y-a-t-il eu cause à effets??? Car, toujours est-il, que ma panne d’essuie-glace s’est résolue. Sur les deux vitesses que j’avais, il n’en restait plus qu’une, la plus rapide, mais je m’en foutais car elle m’était bien utile pour conduire sur presque 200 kilomètres. On n’avait aucune ville à visiter ce jour-là.

Nous nous arrêtons pour la nuit près de CHIVASSO sous des arbres à glands.

Dimanche 25, notre projet de fin de tour d’Europe, était de revenir aux sources de la famille de Stéphanie. Oui elle a des origines italiennes du côté de son père, par sa grand-mère, fille de ses arrières grands-parents italien

-« Maqué, ça se voyait no?…. Cosi, blonde aux yeux bleus, c’est typique rital, no? »

Nous arrivons au début de journée chez Matteo et Adriana, à BEDOIRA, un hameau près de GAIOLA. Nous avons une adresse… Nous nous garons un peu plus loin, nous revenons à pieds, nous sonnons…. une fois, deux fois… personne!

Nous visitons les environs, passons faire un tour au cimetière…

Et, nous découvrons que…Le nom de famille BARALE à GAIOLA, c’est comme LEBOUTTE à FENZEL (Belgique), il y en a beaucoup d’inscrit sur les tombes. D’ailleurs, soit dit en passant, nous découvrons un autre style de repos des morts dans notre périple. Ils sont dans des cases, les uns au-dessus des autres sans aucun risque de dégâts des eaux! Nous aimons bien!

Nous remontons chez le grand grand cousin de Stéphanie. (Evidemment! Puisque l’arrière grand-père de ma chérie était le tonton de Matteo, l’homme chez qui nous sonnons une nouvelle fois!)…. Une fois deux fois… Toujours personne! Mince. Que fait-on?… Nous prenons notre temps , car ça fait longtemps qu’on a croisé du monde, et parler en Italien nous ferait plaisir!… Cigarette. Stéphanie réfléchit au petit mot qu’elle peut leur écrire et laisser dans leur boîte aux lettres quand…

– » Mama Mia!!! Madre de Dios de Madre De Dios!!! Qué passa avec cette mierda dans mon gardino! » entendons-nous d’une voix bourrue…

Stéphanie accourt vers eux, explique qui elle est, en bégayant et en cherchant ses mots en espagnol ( On est en Italie ma chérie, je lui chuchote…) et coup de chance, sa femme, Adriana, parle français plus correctement que notre anglo-franco-espagnol! Elle comprend tout de suite qui nous sommes, calme son mari Matteo, et nous invite dans sa casa. Au même moment, leur fils, Fabrizio et sa femme Sylvia arrivent en voiture. Nous nous retrouvons à 6 (7 avec Simone qui n’a pas le droit de rentrer)dans leur salle à manger….

Et là! Formidable! Le véritable accueil italien plein de chaleur!

Verre de vin, pizza, gâteau, digestif et invitation à rester dormir dans leur jardin. Adriana et son fils parlent français, Sylvia le comprend et Matteo qui l’entend aussi, n’hésite pas à se mêler à la conversation en Piémontais!…. Le ventre et le foie sont pleins, il est 23H30, nous nous quittons pour nous coucher.

Lundi 26, re-belote! Petit-déjeuner offert et invitation pour le déjeuner non-négociable sous peine d’impolitesse, pour goûter à la Polenta d’Adriana!… Fabrizio revient manger rapidement avec nous!…. Très, très bonne cette polenta à la viande et la saucisse! Et très très dur pour nous de répondre à la mama

-« Non, non, c’est bon! Je n’ai plus faim! Pas de deuxième cui…. Bon d’accord! Grazié! »

Une nouvelle fois, notre estomac est content mais tous nos efforts pour sculpter notre corps pendant ces 4 premiers mois sont réduits à néant en 2 repas chez Adriana et Matteo.

Quand nous partons, voyant notre profil trop maigre à son goût, la générosité italienne parle encore! Nous repartons avec une caisse de légumes du jardin, des branches de laurier pour la cuisine, une bouteille de PROSOCCO, et deux de digestif fait maison! Pour Adriana, le combi est assez grand pour accepter tous ces présents!

-« Grazié, Grazié Millé Adriana, Matteo, Fabrizio et Sylvia pour votre accueil et que le Padre Pio vous ait en sa Sainte Garde! »

Voilà! C’était notre dernière soirée mémorable à l’étranger! Aujourd’hui, nous sommes de retour en France et dans quelques jours notre rêve de combi en Europe sera bientôt terminé. Il faudra se réveiller!…

Nous devons encore rendre visite à de la famille de Stéphanie, tout en remontant tranquillement. Même si demain, nous redescendons sur ISTRES. Ça nous fera prendre de l’élan!

Vive l’accueil italien! ( J’en connais au moins un qui sera d’accord!)